Démonstrations sur l’importance du soutien opérationnel à Grobbendonk
Ce mardi 26 octobre 2021, la Défense a présenté un aperçu du soutien permanent fourni pendant les opérations. Cela s’est fait par le biais de démonstrations dynamiques à la caserne de Grobbendonk.
Le 29 Bataillon Logistique de Grobbendonk a reçu la visite de nombreuses personnes ce mardi 26 octobre 2021. Lors d’un point presse, le Général-major Vincent Descheemaeker, chef d’Operations & Training, et le colonel Katrien D’Hert, chef logistique de la Composante Terre, ont présenté un aperçu du soutien apporté par la Défense aux missions en cours. Une série de démonstrations a ensuite donné une impression visuelle des différents aspects du soutien opérationnel.
Appréciation du travail de l’ombre
« Le soutien aux opérations ne se limite pas à la logistique », déclare le colonel D’Hert. Les éléments de soutien tels que la police militaire, le Movement Control Group (MCG), le soutien médical et les systèmes d’information et de communication (CIS) sont également présents partout et en tout temps.
« Tout repose sur une bonne planification », poursuit-elle. « Chaque opération ou exercice est unique, et le plan de soutien est adapté à la tâche à accomplir ». Alors, que se passe-t-il lorsqu’un véhicule militaire est neutralisé par une bombe en bord de route dans une zone d’opération ? Le personnel médical évacue les blessés le plus rapidement possible. Plus tard, le véhicule impacté est récupéré et emmené à l’atelier. L’importance de la décontamination des équipements et des véhicules opérationnels qui quittent la zone d’opération et retournent à leur base d’origine a également été soulignée. En outre, il y a eu des démonstrations de manutention de fret, d’approvisionnement en carburant en zones d’opération et du départ d’une colonne de la base d’attache vers une zone d’opération.
« There is no such thing as a magic move »
À titre d’exemple, le colonel D’Hert a évoqué la diminution de nos effectifs au Mali qui va de pair avec un rapatriement d’une partie du matériel. Cela s’est déroulé non sans complexité puisque quatre sites différents avaient été envisagés pour le ramener en Belgique. « There is no such thing as a magic move », conclut-elle en riant.