Le mercredi 26 janvier, l’École Royale des Sous-Officiers (ERSO) a ouvert ses portes aux passionnés de technologie. Lors de la première journée découverte de la nouvelle année, une trentaine de curieux ont pu découvrir le campus de Saffraanberg à Saint-Trond.

Le matin, les visiteurs ont pu suivre des séances d’information du Département Formation Technique et du Service de recrutement. Les différentes orientations techniques ont été largement abordées : avionique, mécanique aéronautique, génie maritime ou -électronique ou technicien de systèmes d’armes – électronique et optronique ; les passionnés de technologie peuvent rejoindre la Défense dans trois des quatre composantes : sur terre, en mer et dans les airs. 

L’ERSO propose désormais également des formations de courte durée. Ceux qui souhaitent commencer immédiatement en tant que crew chief ou loading crew peuvent commencer à travailler dans une unité après une formation spécialisée rapide d’un an et demi. Cette formation courte est réalisée en collaboration avec d’autres écoles d’aviation telles que le Wallonie Aerotraining Network et Aviato – Brussels Airport Jobs. 

Formation pratique

Les cours de formation technique du campus de Saffraanberg comprennent une partie théorique, mais comportent bien entendu de nombreuses heures de pratique. L’après-midi exploratoire s’est déroulée dans l’impressionnant hangar, où les jeunes ont pu observer de plus près un F-16 et un hélicoptère Alouette. L’assemblage d’une aile d’avion sur la base d’un plan étape par étape fait partie du programme d’études. « Avec nous, c’est le retour aux sources. Tous ceux qui aiment bricoler et qui veulent vraiment savoir comment fonctionne la technologie sont les bienvenus ici », déclare le formateur Didier Mazzocco.

La journée s’est terminée par une visite du droneport. Des visages heureux ont quitté le hangar rempli de beaux engins ailées vers 16 heures. « Un travail à la Défense semble très intéressant et certainement pas un travail de tous les jours. L’aventure et la variété me plaisent. Et des études rémunérées, de manière très concrète… Je ne dis pas non », conclut avec enthousiasme l’un des visiteurs.