Le mercredi 5 octobre 2022, trois F-16 ont quitté la base aérienne de Florennes pour l’Estonie afin de participer à la mission de dissuasion dans le cadre de l’activité de vigilance renforcée (eVA) de l’OTAN. Ce détachement, composé d’environ 100 militaires belges et six F-16, aura comme mission de garder l’espace aérien balte et les frontières de l’OTAN.

Trois des six F-16 belges sont partis de Florennes et trois de Kleine Brogel. Le détachement belge est composé de 97 militaires dont dix pilotes ainsi que du personnel technique et de soutien, dont la plupart proviennent du 2^e Wing Tac de Florennes.

Leur mission durera jusqu’au début du mois de novembre 2022 et comprend des missions d’entraînement ou des missions armées. ̋ ‟Pour les vols d’entraînement, nous travaillons dans un cadre multilatéral grâce à la présence d’autres pays présents avec leur composante aérienne et des ‛Battlegoups’ de l’OTAN déployés à l’Est. Nous collaborons de manière intégrée. C’est une occasion d’entraînement que nous n’avons pas tous les jours ”, a déclaré le lieutenant-colonel aviateur Henuzet, commandant du groupe de vol 2W Tac.

Les autres missions impliquant le détachement seront les missions armées : la patrouille aérienne de combat (CAP) et la patrouille aux frontières. Lors d’une CAP, les F-16 peuvent effectuer des interceptions armées si nécessaire. Pendant la patrouille aux frontières, les F-16 veillent le long des frontières orientales de l’OTAN. De cette façon, ils montrent leur présence sur place.

‟Nous profitons de cette occasion pour être déployés dans un espace aérien autre que celui dans lequel nous avons l’habitude de travailler. Nous pouvons exercer nos tactiques et coopérer avec nos alliés lors d’exercices afin de continuer à développer notre interopérabilité ”, a expliqué le major Frippiat, commandant du détachement, à l’arrivée des F-16 à Amari.